Divorcer en toute sérénité (ou presque) est possible en Suisse

Entre 1980 et 2010, le nombre des divorces en Suisse a considérablement augmenté. Il est passé de 10.910 à 22.081 ! Pour le dire autrement, en 2016 on comptait 41,5 % de divorces. Il faut dire que depuis 2000, la procédure a été largement simplifiée, allégée et standardisée pour les couples choisissant de le faire d’un commun accord. Résultat, la grande majorité des divorcés l’ont fait ainsi, même les couples ayant des enfants. En 2003, ce sont très majoritairement les mères qui ont eu l’autorité parentale, contre une minorité de pères, et une autorité conjointe dans un divorce sur 4. Cependant, les choses changent puisque, depuis juin 2014, cette autorité doit être – du moins en principe – conjointe !

 

Un règlement des litiges très standardisé
On ne peut, de toute façon, plus divorcer pour faute en Suisse (même dans le cadre d’un divorce classique) et la plupart des conséquences du divorce, notamment ce qui concerne les enfants, sont très cadrées.  Aussi les accords entre époux concernant leur divorce et ses suites concrètes ils ont pu être « formalisés » par ce qu’on appelle la convention de divorce suisse, qu’ils doivent soumettre au juge.

La médiation peut aussi être sollicitée pour un divorce par consentement mutuel

Source : www.divorce.ch

Médiations, aides en ligne

Même dans le cas d’un divorce à l’amiable, certains points peuvent rester conflictuels auquel cas le couple peut, soit demander l’aide d’un médiateur, soit s’en remettre au juge (qui peut lui-même imposer un médiateur). Surtout, la démarche est si simple, qu’elle peut pour ainsi dire se faire en ligne ! Plus sur : https://divorce.ch/.